Histoire du Blazer (de l'uniforme à l’icône de mode intemporelle)
Daphnée - 19 Septembre 2025
Temps de lecture : 2 à 3 minutes
Daphnée - 19 Septembre 2025
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En effet, c’est à bord du HMS Blazer, navire de la Royal Navy, que les officiers adoptent pour la première fois une veste croisée ornée de boutons dorés.
À l’époque, il ne s’agit pas d’un vêtement de style mais bien d’un uniforme militaire, symbole d’autorité et de discipline.
Par la suite, ce modèle est repris par les clubs d’aviron d’Oxford et de Cambridge.
Dès lors, le blazer devient un signe d’appartenance et de prestige, mêlant esprit sportif et élégance.
Progressivement, au fil du XXe siècle, le blazer franchit les frontières du vestiaire masculin pour intégrer la garde-robe féminine.
Ainsi, dans les années 1920-1930, des figures comme Marlene Dietrich ou Gabrielle Chanel l’imposent comme un vêtement d’émancipation.
Grâce à elles, le blazer n’est plus réservé aux hommes : il incarne une nouvelle liberté et une audace stylistique qui brouillent volontairement les frontières entre féminin et masculin.
Par ailleurs, les années 1980 marquent un tournant. À cette époque, le blazer prend des proportions affirmées : épaules larges, coupes droites, matières épaisses.
Il s’impose alors comme l’emblème du power suit. En conséquence, de nombreuses femmes actives l’adoptent pour affirmer leur place dans un univers professionnel encore dominé par les hommes.
Le blazer passe du “classique chic” au symbole d’autorité moderne. C’est son moment de bascule, là où il devient définitivement une icône de style et d’empowerment.
Aujourd’hui, l’histoire du blazer continue de s’écrire. Oversize ou cintré, minimaliste ou coloré, en laine classique ou en matières responsables comme le lin ou la viscose éco-certifiée, il s’adapte désormais à tous les styles.
Porté au bureau, en soirée ou avec un jean décontracté, le blazer femme comme le blazer homme se réinvente selon les envies et les identités.